Rue Paper Cut
Sanatorium hospital

Vous êtes surement passés souvent devant, sans vraiment vous demander ce qu'il s'y passait à l'intérieur. Normal, quoi de plus logique qu'un hôpital, à près tout ? Quoi de plus logique quand on essaie de deviner ce qu'il s'y passe ?
Et pourtant, quand on réfléchit un peu, il faut bien admettre que ce nom, "Greace Hospital", est quelque peu bizarre.
Que signifie ce Greace, qui n'existe pas dans sa langue natale ? La grâce. C'est ce que tout le monde pensait, avant. Car personne n'a jamais passé les portes de ce bâtiment sans y avoir une raison.
Greace, qui vient du mot grease... comprenez-vous mieux, maintenant ?
Longtemps, il a régné en maître ici. Grand bâtiment de chaux, blanc et écailleux, il était autrefois une décharge où les gens balançaient tout ce qui ne leur était plus utile.
Objets cassés ; objets abandonnés, cadavres d'animaux domestiques. La mort, la mort, et tout ce qui représentait... la mort ; a vu son cimetière se former ici.
Qui a dit que les objets et les morts n'avaient plus d'âme ?
Dans les années 45, la décharge s'est transformée en Hôpital, pour y accueillir les quelques rares blessés qui en avaient eu besoin. Par la suite, c'est devenu une fierté communale, qui s'est alors vu s'agrandir, non par utilité, mais parce que ça faisait bien d'avoir un sublime hôpital dans son village. Il a alors changé de nom, et pour avoir encouragé les expériences scientifiques sur les corps humains au détriment du soin, on l'a appelé "le Sanatorium Hospital". Et personne n'y entre plus jamais.
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi ?
Passez la double porte et laissez-vous guider par le silence. Chut, et bienvenue.